Suite à notre enquête et à notre signalement, les services vétérinaires se sont rendus sur place et ont témoigné d’une situation catastrophique dans cet élevage ; 11 cochons en grande détresse ont dû être euthanasiés. Les inspecteurs ont d’ailleurs constaté un taux de mortalité annuel anormalement élevé. Immédiatement après leur inspection, les services vétérinaires ont exigé la mise en œuvre de mesures urgentes telles que l’assainissement des locaux et l'application de soins aux cochons, confirmant ainsi la gravité des conditions de vie dans lesquelles sont maintenus ces animaux.
L’éleveur a déclaré à France Télévisions qu’il bénéficiait d'une Indication géographique protégée « Jambon de Bayonne »... dont la filière se targue de garantir « un état sanitaire optimal des élevages » !
Vous avez été plus de 60 000 à signer notre pétition demandant aux services vétérinaires la fermeture de cet élevage. Merci pour votre soutien !
Dans une tribune publiée dans Le Parisien – Aujourd’hui en France à l’initiative du député Olivier Falorni, des dizaines d’ONG, dont L214, et des personnalités parmi lesquelles Élisabeth Badinter, Matthieu Ricard, Yann Arthus-Bertrand, Guillaume Meurice ou encore Sylvie Vartan, ont lancé un appel en faveur de la mise en place d’un contrôle vidéo dans les abattoirs.
En effet, dans le cadre du projet de loi pour l’alimentation, les députés de la commission des affaires économiques sont appelés à se prononcer cette semaine sur le contrôle vidéo obligatoire dans les abattoirs. Cette proposition fait suite aux travaux initiés par Olivier Falorni en 2016 avec la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage des animaux, en réaction aux images révélées par L214 dans plusieurs abattoirs français.
Vous pourrez suivre le déroulé des discussions sur le fil Twitter Politique & Animaux. C'est l’occasion d’encourager nos élus à prendre des mesures concrètes pour les animaux, comme l’interdiction totale de l’élevage de poules en cage, ou l’introduction d’une alternative végétarienne quotidienne dans les cantines. En relayant et commentant ces publications, vous donnerez de la voix à ces textes pour qu’ils aient une chance d’être enfin adoptés.
Pour la suite de ses actions en faveur des poules, L214 lance une grande opération de relevés de codes sur les œufs de poules élevées en cage vendus dans les supermarchés. Vous aussi, participez à cette grande enquête en vous rendant dans le magasin le plus proche de chez vous !
Comment s'y prendre ?
Rendez-vous au rayon œufs de votre magasin et identifiez les œufs de batterie grâce à la mention « œufs de poules élevées en cage » sur l'emballage. Le code tamponné sur l’œuf commence alors par un 3. Puis relevez :
le nom de la marque concernée,
le code entier de type 3FRXXXYY imprimé sur la coquille (3FR suivi de 3 lettres et 2 chiffres. Attention : pas le code sur l'emballage mais bien celui figurant sur les œufs eux-mêmes),
le nom et la localité du magasin.
Il suffit ensuite de remplir le formulaire de relevé sur notre site (remplir un formulaire par code). Et hop, le tour est joué !
Cette opération est à réaliser avant le samedi 5 mai.
Merci infiniment pour l’aide précieuse que vous apporterez !
Pour la troisième année consécutive, les Bêtes noires de la pub reviennent pour épingler les publicités qui manipulent les consommateurs et leur font croire que les animaux sont élevés et tués dans la joie et la bonne humeur ! À l'issue du concours, une série de trophées seront décernés dans des catégories telles que « Alibi santé », « Élevage heureux » ou « Packaging trompeur ».
En 2017, c’est la publicité Le Gaulois mettant en scène des poulets dansant le french cancan qui avait remporté les suffrages pour la catégorie « Victime consentante ».
Jusqu’au 15 mai, proposez les publicités qui vous ont interpellé cette année puis votez à partir du 16 mai pour celles qui méritent d’être « récompensées » ! La remise des prix, organisée par Animal Cross et présentée par Christine Berrou, aura lieu le 19 juin 2018.