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Nouvelle enquête sur l'élevage des poulets

Non à la construction d’un élevage intensif de poulets à Besayes !

Manifestation le samedi 18 mai à Montélier

À Besayes, dans la Drôme, un nouveau projet d’élevage gigantesque pourrait voir le jour. Les habitants de Besayes, les résidents de la maison de retraite, les usagers de la crèche en construction et les déjà 40 000 signataires de la pétition n’ont pas l’intention de laisser faire : une manifestation aura lieu ce samedi pour protester contre ce projet.

Cette construction prévoit d’enfermer 29 990 poulets dans un bâtiment fermé, sans accès à l’extérieur. Elle est soutenue par la coopérative Valsoleil qui réalise un chiffre d’affaires de 88 millions d’euros dont 27,5 millions sur la seule filière « volailles de chair ». Cette coopérative veut développer ce type d’élevages dans tout le département pour valoriser ses céréales en circuit court.

Nous ne pouvons pas rester passifs face à la construction d’élevages intensifs qui promettent une vie de misère aux animaux : mobilisons-nous pour montrer que, comme 91 % des Français, nous refusons ce type d’élevage !

Rejoignons les habitants de Besayes qui se rassemblent ce samedi 18 mai à 15 h devant la coopérative Valsoleil à Montélier. À Besayes comme ailleurs, montrons notre opposition à ce type de projet, portons la voix des animaux !

→ Les infos sur la manifestation

→ Signer la pétition

→ Suivre le dossier sur la page Facebook de l’EHPAD

Quelle vie à venir pour les poulets si nous laissons faire ?

La semaine dernière, L214 révélait la terrible vie des poulets dans l’élevage de Solignat en Auvergne. Ces animaux sont sélectionnés génétiquement et alimentés pour grandir si vite que les problèmes de santé s’accumulent : boiteries sévères, problèmes cardiaques et pulmonaires sont leur lot quotidien. Les conditions dans lesquelles ces oiseaux sont élevés aggravent leur calvaire : toute leur vie, ils grandiront sur la même litière, sur laquelle les excréments s’entassent. L’ammoniac et le CO2 qui s’en dégagent sont la cause de graves problèmes (brûlures de la peau, problèmes respiratoires, etc.).

Cette vie de misère ne dure en moyenne que 35 jours : l’âge auquel les oiseaux survivants sont ramassés pour être amenés à l’abattoir.

Pour eux, opposons-nous à la construction de nouveaux élevages intensifs, à Besayes comme ailleurs !

→ Voir l’enquête en Auvergne

→ D’autres actions dans la région

Merci de votre mobilisation !

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