Mourir sous les balles des chasseurs après une vie en élevage intensif
Des pratiques révoltantes auxquelles nous devons mettre fin
Vous le savez, nous enquêtons habituellement sur les animaux élevés pour notre alimentation. En travaillant sur l’enquête que vous avez pu voir hier, j’ai découvert avec effroi que les élevages intensifs existent aussi pour la chasse ! Une véritable industrie.
Cages, promiscuité, mutilations… Les conditions d’élevage et surtout la souffrance des faisans et des perdrix sont les mêmes que pour les autres animaux.
Nous devons mettre fin à ces élevages honteux : aidez-nous à y parvenir !
Lorsque vous pénétrez dans cet élevage aux milliers de cages, c’est d’abord un terrible bruit métallique que vous entendez : celui des oiseaux qui tentent de s’envoler et se heurtent violemment contre les grilles. En vous approchant, vous découvrez des scènes tragiques, comme en témoigne notre lanceur d’alerte.
« Les couples de faisans reproducteurs, comme les poules pondeuses, passent leur vie dans une petite cage grillagée. Ils sont là pour produire des œufs, qui glissent sous une fente de la cage pour être ramassés. J’ai eu la douleur de voir en direct, sous mes yeux, un faisan avec la tête coincée dans cette fente, en train d’agoniser. Quelques secondes plus tard, il s'éteignait. Et à voir le bac d’équarrissage plein de cadavres, la mort est tristement banale dans cet élevage, comme dans tous les élevages intensifs. »
Les mutilations sont aussi monnaie courante. Pour limiter les blessures entre oiseaux dans les cages ou les hangars surpeuplés, un couvre-bec ou un anneau est mis sur le bec des oiseaux, nécessitant bien souvent de leur perforer la cloison nasale. Ces ustensiles sont arrachés juste avant la vente des oiseaux, pour qu’ils aient l’air « sauvage ».
Une vie de misère pour finir sous les balles des chasseurs
Des millions d’oiseaux sont ainsi élevés chaque année pour la chasse. Une vie stressante pour ces animaux inadaptés à la captivité, avant la découverte brutale d'une vie sauvage qu’ils n’ont jamais connue. Ils sont incapables de survivre dans la nature, ne sachant pas trouver leur nourriture ni fuir les prédateurs.
Lâchés quelques heures avant les parties de chasse, 80 % d’entre eux meurent en moins de 48 heures. Vous ne trouvez pas ça d’une absurdité révoltante ?
Aidez-nous à mettre fin à ces pratiques cruelles et à tous les élevages intensifs. Votre don nous permettra de poursuivre nos actions, de dévoiler la réalité et de faire bouger les lignes.
J’espère pouvoir compter sur votre précieux soutien afin de continuer notre travail pour les animaux et d’obtenir des avancées.
Je vous remercie très chaleureusement de votre engagement à nos côtés.
Sébastien Arsac
Directeur des enquêtes
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