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Lettre d'info L214

Chevreaux à l’agonie laissés sans soins, zéro pâturage, violences…

Isabelle Adjani dévoile l’envers du décor du leader du fromage de chèvre fermier en Europe

Picto citation
« Non, ce n'est pas un fromage qui peut justifier tant de souffrance. »
Isabelle Adjani

Isabelle Adjani et L214 dénoncent aujourd'hui les conditions d’élevage déplorables du 1er producteur européen de fromages de chèvre fermier : chevreaux à l’agonie laissés sans soins, chèvres enfermées par milliers dans des bâtiments sans accès au pâturage, frappées à coups de bâton lors de la traite…

Ces images, obtenues grâce à des salariés de l'exploitation, ont été filmées dans l’élevage de l’entreprise Chevenet en Saône-et-Loire. Chevenet produit plus de 4 millions de fromages par an.

Vidéo


Zéro pâturage, et beaucoup de souffrances

Loin de l’image d’Épinal de la production de fromage de chèvre, cet élevage enferme environ 2 000 chèvres ayant pour seul accès extérieur une cour bétonnée. Elles n’ont jamais accès au pâturage.

Les nouveau-nés sont retirés à leur mère dès la naissance : les chevreaux sont vendus à l’engraissement ou exportés, tandis que la majorité des chevrettes sont nourries avec du lait en poudre le temps de grandir pour « renouveler le cheptel ».

Des dizaines de ces chevreaux meurent chaque jour, souvent après une longue agonie. Nombre d’entre eux présentent des diarrhées. Les morts sont entassés à l’extérieur avec d’autres cadavres en décomposition avancée et des ossements.

L’exploitation est mécanisée : les chèvres sont dirigées vers la salle de traite par un portail électrifié, et sont traites 2 fois par jour sur une plateforme rotative. La sélection génétique permet d’atteindre de gros volumes de production : 3,5 litres de lait par chèvre et par jour !

La conduite d’élevage de l'exploitant Thierry Chevenet est choquante. Les animaux les plus faibles sont laissés sans soins, souvent jusqu’à la mort, alors que la réglementation exige de leur en apporter. Et il s’en vante dans la presse ! « C'est à ce prix que mon cheptel ne souffre d'aucune maladie car seuls les animaux les plus sains subsistent et donnent le meilleur lait ». Honteux.

L214 porte plainte, interpelle la préfecture et les supermarchés

Les conditions de vie misérables des animaux sont en complet décalage avec la communication de Chevenet, qui use et abuse des termes « terroir », « tradition », « respect des animaux », « production traditionnelle »… Sans oublier les photos de chèvres en plein air dans des prairies pour illustrer le tout !

Une partie de ces fromages bénéficient d’une appellation d’origine protégée (AOP le Mâconnais et le Charolais). Ils sont vendus, sous les marques Grandjean, Le Chevrier des Crays, Chevenet. Ils sont même carrément servis sur les tables de restaurants étoilés, comme L’Auberge de Paul Bocuse.

Nous avons déposé une plainte contre l'élevage pour mauvais traitement et pour pratiques commerciales trompeuses auprès du tribunal de Mâcon. Nous avons aussi interpellé les services vétérinaires et la direction générale de la Répression des fraudes de la préfecture de Saône-et-Loire.

Nous demandons aux distributeurs des fromages Chevenet de se détourner de ces produits issus des pires pratiques d’élevage intensifs pour les chèvres.

Donnez du poids à ces demandes en signant notre pétition dès maintenant et dites STOP à la propagande de Chevenet et à l’élevage industriel !


S’il y a bien un produit qui renvoie une image idyllique de sa production, c’est le fromage de chèvre. Pourtant, vous savez maintenant que la réalité est bien éloignée de cette image d'Épinal. Comme Isabelle Adjani, osez prendre la parole pour les chèvres et partagez massivement notre enquête !

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Merci d’agir pour les chèvres,
L’équipe de L214

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Le meilleur moyen pour réduire les souffrances des animaux est de les laisser hors de nos assiettes.

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