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Révoltant : l’abattoir de Bazas poursuit son activité

Votre soutien est plus que jamais essentiel

Bonjour

Je suis en colère. Mercredi, nous avons dévoilé des images choquantes de l’abattoir de Bazas en Gironde.

La majorité des animaux tués dans cet abattoir ont été élevés au pâturage, dans des élevages labellisés bio ou extensifs. Plusieurs avaient un prénom. Ingenue. Nabis. Magui. Ils ont tous été abattus dans la terreur. Certains ont tenté de fuir.

Des images me hantent. Cet agneau qui voyait ses compagnons d’infortune se faire tuer sous ses yeux et a désespérément essayé d’échapper au pire. Des employés lui ont couru après, couteaux à la main. Ce puissant taureau qui s’est débattu durant 8 longues minutes dans le box d’immobilisation - les employés n’arrivaient pas à l’étourdir.

Enquête après enquête, nous montrons que les abattoirs sont des zones de non-droit, où les animaux subissent des violences inouïes en toute impunité.

Nous continuerons à les défendre tant que ces pratiques perdureront, coûte que coûte, grâce à votre soutien.



L’abattoir porte plainte contre L214

Picto citation
« Les bêtes qui sautent dans leur box et le sang, ça ne me choque pas. »
Nicole Coustet, présidente de la Communauté de Communes du Bazadais

Ces propos sont révoltants et indécents. Ils révèlent l'incapacité des responsables à prendre les mesures adaptées, ainsi que leur ignorance de la réglementation en vigueur.

Apparemment, la communauté de communes, gestionnaire de l’abattoir, estime plus important de déposer une plainte à la gendarmerie contre L214, que de régler les problèmes de l’abattoir.


La Préfecture défend l’abattoir

La préfecture de Gironde a réagi dans un communiqué de presse pour… voler au secours de l’abattoir, en niant des non-conformités manifestes. Et en accusant L214 de mentir !

« Cette vidéo, résultant d'un montage isolant de leur contexte des séquences non datées et choisies pour leur caractère choquant, ne reflète pas la réalité du fonctionnement de cet abattoir régulièrement contrôlé ».

Foutaise ! Vous le savez : nous disposons toujours des preuves de date et de lieu de nos enquêtes. Nous avons remis au procureur de la République du tribunal de Bordeaux une vidéo de 2 h 50 pour accompagner notre plainte contre l’abattoir.

C’est habituel, mais toujours rageant : les préfectures défendent le statu quo en communiquant ainsi même quand des images prouvent le contraire. Finalement, la préfecture a diligenté hier une inspection complète des lieux. Aucune conclusion n’a été communiquée à cette heure.

Une note positive dès à présent : suite à nos échanges avec le groupe, le supermarché Super U de la commune de Bazas ne travaillera plus avec cet abattoir.

En plus de la plainte contre cet abattoir, nous portons à nouveau plainte contre l'État pour ses graves défaillances à faire appliquer la réglementation. Et nous avons bon espoir de faire à nouveau condamner l’État, pour qu’il prenne enfin au sérieux ce sujet.


L214 fait condamner l’État 4 fois en 3 mois

Suite à nos plaintes, la justice a condamné l’État à 4 reprises pour carence fautive en raison des dysfonctionnements des services vétérinaires dans leur activité de contrôle des abattoirs, entre mai et juillet 2023.

Nos enquêtes dans les abattoirs de Rodez (Aveyron), Briec (Finistère), Le Faouët (Morbihan) et Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantiques) montraient que la réglementation n’était toujours pas respectée, alors que les dysfonctionnements avaient été relevés en 2016. À chaque fois, le constat est identique : l’État laisse perdurer les infractions.

Ces condamnations très récentes laissent enfin espérer une amélioration de la situation, dans un futur qu’on espère proche.


L214 défend les animaux grâce à vous

Je vais être direct : nous avons besoin de vous pour poursuivre nos actions. L214 peut enquêter, alerter et agir, parce que des personnes comme vous nous donnent les moyens de le faire. Sans don, rien n’est possible.

Votre soutien nous permet de dénoncer ce qu'il se passe derrière les portes closes des élevages et des abattoirs - et d’y mettre fin un jour. Un don, quel que soit son montant, renforce nos actions.

Vous pouvez choisir d’agir chaque mois pour les animaux avec un don régulier. C’est facile et pratique pour vous, et cela nous permet de concentrer tous nos efforts sur nos enquêtes et nos campagnes.

Je sais que vous voulez réduire les souffrances infligées aux animaux et changer le plus de vies possible. Unissons nos forces pour obtenir des avancées et faire reculer leurs souffrances.


Merci du fond du cœur,

Sébastien Arsac
Directeur des enquêtes

Sébastien Arsac

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