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Lettre d'info L214

Enquête sur la souffrance des pintades en cage

Des images inédites que l’on ne veut plus voir

L214 dévoile aujourd'hui des images uniques et exclusives de pintades reproductrices. Cette enquête, réalisée dans un couvoir du Maine-et-Loire appartenant au géant de l’agroalimentaire LDC, dévoile leurs terribles conditions d’élevage.

Plus de 4 000 oiseaux sont entassés dans des cages exiguës grillagées de toutes parts alignées dans un hangar, et privés de lumière naturelle. Les femelles sont régulièrement inséminées artificiellement afin de produire des « œufs à couver », c’est-à-dire des œufs fécondés. Les pintadeaux ne verront jamais leurs mères. Ils éclosent dans un bâtiment séparé, ou dans d’autres élevages, et seront ensuite élevés pour leur viande.

Vidéo

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Une vie de souffrances

Enfermées à 4 oiseaux par cage, les pintades ne peuvent évidemment pas explorer leur environnement, prendre des bains de poussière ou voler. Elles n’ont même pas la place de se redresser ou d'étendre leurs ailes.

Incapables de se percher, les pintades sautent et se blessent entre elles. Beaucoup présentent de larges écorchures aux flancs ; souvent laissées sans soins, elles se nécrosent.

De nombreuses pintades, déplumées, sont clairement à bout de force. Certaines agonisent. D’autres sont déjà mortes. Des cadavres sont laissés à l’abandon.

Nous portons plainte contre le couvoir et contre LDC auprès du procureur du Tribunal d’Angers, pour mauvais traitements commis sur des animaux par un professionnel de l’élevage.


LDC, n°1 de la cruauté envers les oiseaux

Ce couvoir appartient au groupe LDC, leader de la viande de volaille en France, connu pour ses marques Maître CoQ, Le Gaulois ou encore Marie.

C’est la première fois que nous obtenons des images de cette filière, qui est loin d’être anecdotique : plus de 20 millions de pintades sont élevées pour la viande en France chaque année, et au niveau mondial, 8 pintades sur 10 naissent en France.


Exigez la fin des cages

Si les pintades destinées à la consommation sont élevées au sol, cette nouvelle enquête montre que les pintades reproductrices peuvent, quant à elles, être enfermées toute leur vie dans des cages.

La Commission européenne s’est engagée à présenter d’ici la fin de l’année une proposition législative visant à supprimer progressivement les cages dans les pays de l’Union. Malheureusement, il est possible que certaines filières, comme celle des pintades reproductrices, en soient exclues.

Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, qui représente la France au Conseil de l’Union européenne, doit nous entendre et défendre l’interdiction des cages. Pouvez-vous signer notre pétition pour demander à ce que TOUS les animaux soient concernés par cette interdiction ?


En 2023, plus aucun animal ne devrait vivre enfermé dans une cage.

Merci d’agir pour les pintades,
L’équipe de L214

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Le meilleur moyen pour réduire les souffrances des animaux est de les laisser hors de nos assiettes.

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