Abattoir Bigard : rien n’a changé pour les animaux
132 raisons de faire fermer cet abattoir
Bonjour
Trois mois après les images effroyables de l’abattoir Bigard à Venarey-les-Laumes, une nouvelle enquête dresse un constat plus qu’alarmant : il n’y a aucun changement pour les animaux !
Notre enquête avait pourtant déclenché :
- un contrôle des services vétérinaires de la préfecture,
- un audit réalisé par le référent national des abattoirs,
- l’ouverture d’une enquête par le procureur de la République du tribunal judiciaire de Dijon, toujours en cours.
Mais les terribles pratiques en infraction avec la réglementation restent les mêmes. L'État a fait croire à une réaction rapide et intransigeante de ses services. En réalité, rien n’a changé dans les pratiques d'abattage.
Sur une journée où 132 animaux sont abattus, 92 présentent des signes de conscience évidents alors qu’ils devraient être inconscients : des bovins égorgés sans étourdissement sont relâchés du box de saignée encore conscients et sensibles à la douleur, tandis que d’autres reprennent conscience après l'étourdissement au pistolet à tige perforante. Leur souffrance est indescriptible.
Demandez la fermeture de cet abattoir !
Les images de cette vidéo sont difficiles.
Vous pouvez signer la pétition sans la regarder.
Bigard reste muet...
Le groupe Bigard est resté silencieux. Rien d’étonnant quand on connaît la vision portée par son président-directeur général.
« Notre métier a une spécificité bien particulière et si nous le comparons à ce qui se passe dans l’industrie automobile, une entreprise qui fabrique des voitures achète des pièces détachées [...] en fait un assemblage et vend un véhicule. Moi j’achète des animaux, et ces animaux-là je les mets en petits morceaux. [...] Nous sommes [...] une industrie de démolition. [...] On rentre des animaux et nous sortons de la viande. »
Des propos sidérants, tenus par Jean-Paul Bigard en mai 2024, lors de la commission d’enquête parlementaire sur la souveraineté alimentaire de la France.
... et installe des caméras, sur le parking !
Mais Bigard a tout de même réagi suite à notre enquête. En installant cinq caméras de vidéosurveillance. À l’extérieur des bâtiments.
Surveiller les allées et venues plutôt que les pratiques de mise à mort. La préoccupation de Bigard est claire : protéger la forteresse, pas les animaux.
Les infractions persistent et engendrent de terribles souffrances supplémentaires pour les animaux. Nous demandons au préfet de la Côte-d’Or de fermer immédiatement l’abattoir.
Nous comptons sur vous pour appuyer cette demande en signant la pétition. On ne lâche rien !
Merci d’agir pour les animaux,
L’équipe de L214
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