L'abattoir de Cosne-sur-Loire est fermé !
Une première victoire pour les animaux
Bonjour
Hier, nous avons dévoilé des images insoutenables tournées dans l’abattoir de Cosne-sur-Loire, dans la Nièvre.
Des moutons découpés vivants. Des vaches décapitées alors qu’elles respirent encore. Des cochons brûlés vifs au chalumeau. Des animaux insultés, frappés, traînés, sous les yeux d’un vétérinaire de l’État présent chaque jour.
J’ai visionné ces images longuement. Certaines scènes sont difficiles à oublier. Ce qui me bouleverse le plus, ce sont ces instants où l’on voit clairement que l’animal est encore vivant au moment où il est découpé. Rien ne prépare à cela. Et au milieu de ces scènes, entendre un employé hurler à une vache qui reprend conscience « Je croyais que t’étais morte ! Sale pute ! » ajoute encore à l’horreur de la situation.
Aucun animal ne devrait vivre une telle agonie. Jamais.
La préfecture suspend l'abattoir de Cosne-sur-Loire
Quelques heures seulement après la transmission de notre enquête aux services de l’État, la préfecture de la Nièvre a annoncé la suspension immédiate de l’activité de l’abattoir, le temps qu’une analyse approfondie soit menée.
C’est une première victoire, et je veux vous remercier. Votre mobilisation, vos relais, votre soutien : tout cela compte. Tout cela fait bouger les lignes.
Vous l’avez prouvé : ensemble, nous pouvons obtenir des avancées immédiates pour les animaux. On continue ?
Cette victoire est aussi la vôtre. Mais ce n’est pas tout.
Une enquête judiciaire est ouverte
Suite à notre plainte extrêmement documentée - 120 pages et une vidéo de 3 h 35 de preuves des infractions poursuivies - la procureure du tribunal de Nevers a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire.
C’est un pas essentiel vers la justice.
Nous allons tout faire pour que les responsables rendent des comptes et pour que cet abattoir ne rouvre jamais ses portes dans ces conditions de violence extrême.
Ces avancées n’auraient pas été possibles sans le soutien de personnes comme vous.
Faire une enquête comme celle-ci, c’est décortiquer des dizaines de messages de lanceurs et lanceuses d’alerte, analyser des centaines d’heures d’images, rédiger une plainte solide, alerter les médias, communiquer sur les réseaux sociaux… c’est un immense travail, coûteux et indispensable.
La suspension n'est qu'une étape
Cette décision est temporaire.
Les animaux ne reviendront pas aujourd’hui dans cet enfer, mais rien ne garantit que cela durera. Et surtout : l'abattoir de Cosne-sur-Loire n’est pas un cas isolé. Les défaillances que nous avons révélées se retrouvent dans de nombreux abattoirs en France.
Pour continuer d’enquêter, pour suivre l’enquête judiciaire ouverte, pour documenter ces dysfonctionnements et pousser à une transformation profonde du système, nous avons besoin de vous.
Vous le savez : sans don, aucune enquête n’est possible.
Sans don, aucune plainte solide.
Sans don, aucune chance d’obtenir justice pour les animaux.
En cette fin d’année, votre soutien est déterminant.
Je vous remercie du fond du cœur d’être à nos côtés.
Pour les animaux de Cosne-sur-Loire. Pour tous les autres, encore invisibles aujourd’hui.
Nous continuerons sans relâche.
P.-S. Si vous êtes imposable, 66 % de vos dons à L214 sont déductibles de votre impôt sur le revenu. Par exemple, un don de 50 € ne vous coûte en réalité que 17 €.
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